“Il y a longtemps que j'ai envie d'écrire sur vous, Jeanne, Notre Dame du Fort-Barreau. Mais j'ai longtemps tourné autour des mots, ausculté les visages et les voix. Longtemps j'ai perdu mon chemin dans le dédale de vos couloirs, sur la trace de vos pas légers. Ces mots que j'ai perdus, ces rudiments d'histoire que j'ai voulu voir disparaître à jamais, année après année, sans en parler à personne, et surtout pas à moi, vous les avez sauvés du feu. C'était votre secret, Jeanne. Vous l'avez emporté dans la cendre.”