Depuis son départ de la direction de la Cinémathèque suisse, en 1996, Freddy Buache a continué d'écrire des articles dans la presse romande : avec sa verve habituelle, son regard incomparable, il rend compte de l'activité des réalisateurs de notre temps et commente les différentes sorties. L'auteur oppose le cinéma d'antan, voué à l'art et au message, au cinéma d'aujourd'hui, destiné au plaisir et à la consommation. L'entrée fracassante du n'importe quoi au grand écran explique le titre du livre, volé à Marcel Duchamp : Anémic cinéma.