Dans une première partie « théologique », Michel Cornu revisite la notion d'Incarnation, telle qu'elle apparaît dans les Evangiles. De cette analyse, il tire des conséquences philosophiques inattendues pour l'existant en son incarnation et sa chair. Si l'existant n'est pas à sa propre origine, il est donné à son commencement. Cette notion fondatrice du don va permettre d'aborder, dans une approche plus phénoménologique, des expériences existentielles, ou lumineuses telles que le don justement, le pardon, l'amour, ou ténébreuses telles que la souffrance extrême, la mort.