Le nom d'Albert Paraz est étroitement lié à celui de Louis-Ferdinand Céline, dont il prit la défense. Depuis son célèbre Gala des vaches (1948), une réputation sulfureuse a occulté le reste de son oeuvre. Auteur prolifique, inclassable, il occupe dans la littérature du XXe siècle une place singulière. Jacques Aboucaya, exploitant une documentation inédite, dessine le portrait d'un homme beaucoup plus complexe qu'on ne le croyait: passionné ou naïf, nourri de certitudes et épris d'irrationnel, idéaliste et libertin, libertaire dans l'âme, redoutable polémiste...