Glaïeul, un abyssin doré, invite le lecteur à se glisser dans la peau de Fabienne, sa maîtresse, une femme battue par son mari, puis dans celle de son jeune voisin Nathan, victime des maltraitances psychologiques de ses parents. La violence domestique au quotidien, trop souvent passée sous silence, infligée à l'abri des regards, dans les appartements ou derrière les portes des pavillons. La force de ce récit réside dans le non-jugement de l'auteur qui appréhende avec humanité et bienveillance la logique de ses personnages.