“Adorable petite brune sérieuse comme une statue phénicienne”, c'est ainsi que d'aucuns perçoivent Amanda. Plus éloquente est la façon dont elle-même se dépeint en une vingtaine de lettres-tableaux impressionnistes. Voleuse par nécessité mais aussi par goût, elle s'ouvre au monde dans une maison close, un peu par hasard. Dans un langage cru et chatoyant à la fois, la jeune femme évoque ses blessures mais aussi ses joies, sortes de matoises épiphanies où la bonne chère toujours occupe le devant de la scène.