Dans le présent récit, ou plutôt une «petite suite d'estampes», Sarah Jalabert, écrivaine rare et singulière, d'une haute exigence stylistique, nous emporte aux confins du rêve et du désir – mot décidément clé chez elle, comme le soulignait Marcel Moreau: «L'écriture du désir, chez Sarah, est un corps verbal à l'oeuvre dans son corps charnel.» Avec de telles prémisses, une histoire d'amour ne se déploie que petit à petit, presque en silence.