Après la tétralogie d'Uli le Fermier, voici l'autre chef-d'oeuvre du « Tolstoï suisse »: le portrait de la guérisseuse Anne-Bäbi Jowäger, et, au travers d'elle, de tout un monde campagnard tissé de superstitions, de croyances, de rites… Outre sa valeur romanesque , Anne Bäbi Jowäger constitue un document ethnologique de tout premier plan. Dans une traduction nouvelle et intégrale de Raymond Lauener, ce chef-d'œuvre de la littérature universelle vient marquer, en 2004, le cent cinquante ans de la mort de Jeremias Gotthelf.