Dans son petit magasin sur la Grand-rue du village d'Evolène, où régnait le plus généreux désordre, Marie Métrailler a vu passer des centaines de curieux, d'acheteurs, tombés amoureux des vieilles toiles de lin, de chanvre, des broderies, des laines du pays. Dans cette vallée où les paysans sont gens admirablement civilisés, les femmes, surtout, ont des réserves de sagesse et de malice que Marie possédait au plus haut degré. Marie Métrailler a raconté sa rude existence de paysanne de montagne. Coutumes et légendes des travaux et des jours : toute une vision du monde.