Les dernières années de sa vie, Georges Haldas est devenu pratiquement aveugle. Son écriture dansait sur les pages de ses petits carnets. Sa compagne, Catherine de Perrot-Challandes a alors déchiffré avec lui les pages qu'il avait écrite. Rebelle à l'idée de finitude et à tout étiquetage, il disait : « On me veut mort ; eh bien non, j'écriai encore des poèmes… Ma poésie complète ne sera pas complète… » Et Vladimir Dimitrijevic, qui le comprenait et qui venait fréquemment le voir au Mont, disait amusé : « Bien sûr Georges, continuez à écrire vos poèmes et tant pis pour la poésie complète… »