J'irai par la fenetre.
Courrai aussi vite que la bise Sauterai les barrieres des jardins
Ne suivrai pas la route, non, vos fantomes pourraient me surprendre, je ne m'arreterai pas jusqu'a la ville, puis la grande ville, puis le continent ville, celui que l'on traverse en d'interminables lunaisons, alors je dormirai dans les coins sombres, avec les chats et les chiens errants, volant leurs pitances pour un soir, devisant avec les clodos sur le rapport qualite-prix de telle ou telle piquette, entre les fievres et les chiasses, je gouterai l'eau du caniveau, la viande des poubelles...