Gaston Cherpillod règle ses comptes. Avec les vivants et les morts. Davel, l'institution vaudoise, les copains et d'abord lui même. Il manie l'outrance avec finesse et le jeu de massacre avec lui se mue en tonicité, jamais en méchanceté. Il y trop de fraternité pour qu'il ait des bons et des mauvais. Petits tableaux acides, enlevés, pleins de verve et de verdeur. Un petit régal de langue verte en éclats bruts.