Ni folklore, ni pittoresque, dans ces tableaux pourtant attrayants, ni regret d'un passé révolu, mais effort, toujours, d'intériorisation et de métamorphose. Comme Fargue écrivait dans Le Piéton de Paris: “Ma vie a été vécue de telle façon que je connais tous les cafés de Montmartre, tous les tabacs, toutes les brasseries”, Haldas pourrait se prévaloir d'une science, en la matière, au moins aussi exhaustive pour maints quartiers de Genève.