Dans les années 1980, l'auteure entend parler de «SOS Chats» dans le cadre de son travail de journaliste. Au fil des années, elle suit de loin les mésaventures de Tomi Tomek et Élisabeth Djordjevic avec leurs milliers de chats arrachés à la maltraitance, et leur consacre quelques papiers pour différents médias. Le courage et la ténacité de ces deux filles isolées dans une réserve naturelle du Jura suisse force le respect, elles qui travaillent sans la moindre sécurité financière. En 2010, elle décide d'écrire l'histoire quotidienne de ce refuge-modèle.