Ce livre est la première partie d'une légende, dont chaque élément est d'une lecture autonome et se suffit à lui-même. L'auteur sait la gageure qu'il y a, quand tout est fini, ou du moins quand on le raconte, à tenter encore aujourd'hui une légende, comme on tente une sortie hors d'un château assiégé. C'est qu'il est poète: il croit qu'il y a encore de grandes choses à dire, et donc de grandes choses à faire. Les amis de Tolkien, comme ceux de Plurabelle, sont les bienvenus; la légende a besoin d'eux pour s'écrire.